Merci à tous pour vos commentaires sur les publications précédentes. Même s’ils ne sont pas forcément nombreux (^^), ce sont eux qui me motivent à continuer.
Onzième épisode de REC, la re-collection. Déjà onze semaines sur ce nouveau chemin, qui me plaît de plus en plus. Cette nouvelle vue sur mes photos me pousse à continuer, et je peux dores et déjà vous dire que le projet est en train de prendre une nouvelle dimension en coulisses. Plus d’informations bientôt.
En attendant, voici REC. Acte 1. Scène 11 !
Relative modernité
Limoges, à l’intersection de la Place Jourdan et de l’Avenue Garibaldi, le 13 août 2007, 18:23:28.
La capitale limousine est une ville très surprenante pour son architecture. Ancien et moderne s’y mêlent, se côtoient en permanence, créant une sensation d’intemporalité qui vous poursuit à chaque pas. En progressant dans le centre-ville, vous tomberez forcément devant ces bâtiments qui trônent tels des reliques sauvegardées, héritage d’un passé qui est trop souvent relégué aux oubliettes.
Sorti tout droit d’une époque lointaine, le Luk Hotel surplombe sur la Place Jourdan. Sa façade en pierre, son toit en tuiles sombres, ses fers forgés et son enseigne bleue rouillée et dépourvue de néons font de lui un patriarche de ces lieux. La banque qui a pris ses quartiers dans son rez-de-chaussée amène un contraste surprenant. Double temporalité dans un seul et même endroit.
Je suis tombé amoureux de cet hôtel en une fraction de seconde, dès mon premier jour en tant que limougeaud. Un an après mon arrivée, je prends ce cliché, qui semble remonter d’une période perdue. L’enseigne ajoute beaucoup, à chemin entre un signe de luxe et une identité digne d’un Far West.
Cette figure a aujourd’hui disparu. L’hôtel est nu. Un pas de plus vers un nettoyage pour la modernité.