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Lendemain de randonnée non-reposant. Après un petit tour du côté des monts Manengouba (voir l’épisode 2), après la fatigue des jambes, il est temps de fatiguer le haut. Au programme : trois heures de canoë dans la mangrove de Douala (et retour à contre-courant, forcément :) ).

 

« Mangrove ? Tu m’en diras tant ! ». Rien de méchant. La mangrove, c’est un ensemble végétal qui se développe dans la zone de balancement des marées. Une sorte de fôret poussant sur l’eau (enfin, la vase), racines tantôt sous l’eau à marée haute, tantôt à l’air à marée basse.
On peut donc s’y promener en bateau, et naviguer sur ses innombrables méandres dessinés en labyrinthes.

La mangrove vue depuis les berges habitées.

Depuis le canoë, la sensation de quiétude est intense. On se laisse dériver, sous les cris des perroquets, le chant des oiseaux…

On peut s’aventurer dans de petits bras, parfois en culs-de-sac. Le parcours est différent à marée haute et à marée basse…

… les racines aériennes bloquant parfois les entrées lorsque l’eau est trop haute :) . Et la photo n’est pas à l’envers…

Merci Daniel pour cette promenade de découverte (et sportive -han !).