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18:41. Je pose le pied sur le Champ de Juillet. Sur le chemin du retour vers ce que j’appelle « chez moi », c’est un des seul lieu où le ciel s’offre en quasi-intégralité, où le ciel n’est pas entrecoupé de l’architecture limougeaude. Je lève les yeux. Noir. Le changement d’heure impose le crépuscule avec une heure d’avance, il faudra s’y habituer. Noir saccadé. Il pleut. Un sourire se dessine, creuse mes joues, sans raison apparente.

Il y a des jours où je me dis « il faudra vraiment que je mette à jour mon blog ». Et des journées comme aujourd’hui, où même si la nécessité de poster n’est pas présente, faute d’une actualité en pointillés, il n’en demeure pas moins une imperceptible envie d’écrire.

Voilà. Je suis lancé. Que dire ? Il faut bien continuer, non ?

Par quoi commencer ? Procédons par ordre d’importance dans mes activités.

Le boulot. Bosser pour le studio est la chose qui me prend le plus de temps en ce moment, et c’est réellement loin d’être déplaisant ! (non pas que j’aime bosser à mes heures perdues que-je-n’ai-pas, mais cela reste très agréable de bosser au et pour le Studio Vert). Et si la cause de cette surcharge de travail est aussi intéressante, alors on ne se plaint pas, au contraire. La quasi-cinquantaine d’heures travaillées la semaine dernière tient en un acronyme de trois lettres : WIF. WIF pour Webdesign International Festival (ça donne « Festival International du Webdesign » en frenchie parler, mais avouez que l’acronyme qui en ressort – FIW, c’est de suite moins accrocheur). Pour ceux qui ne connaissent pas, je vous laisse le soin d’aller découvrir cet événement par vous-même sur le site dédié : . Je bosse sur ce projet à plein temps, et ce jusqu’au mois de décembre, minimum : développement, intégration, petits bouts graphiques, multimédia, je touche un peu à tout, selon les besoins. Et j’adore ça !

18:26 : « – Salut !
– Hey, bonsoir ! Tu vas bien ?
– Très bien merci, et toi ?
– Très bien aussi.
– Allez, à plus ! »
Juste le temps de quelques mots avec Aude. La pluie s’intensifie, je presse encore un peu le pas.

En dehors du boulot, je passe la majeure partie de mon temps … à bosser. Oui oui. Non pas à cause du « c’est en forgeant qu’on devient forgeron » (car je martelle déjà assez au studio), mais plutôt grâce aux projets que j’ai de mon côté. Refonte graphique et du blog (et du site), un Citygen Project 2.0 en 3D temps réel et des petits trucs à droite en photo, et des petits trucs à gauche en vidéo. Pas le temps de m’ennuyer donc.

En dehors des boulots, les amis. Soirées, apéros, sorties, tout est bon pour garder un minimum de vie, et un minimum de relations en dehors de la vie professionnelle. Et cela fait un bien fou. Très heureux d’avoir des amis dans la nouvelle promotion qui, avec Orhee (de ma promotion), gardent un rythme de vie plus … estudiantin.

En dehors du boulot et des amis … le sport puis le repos. Pas plus de temps pour autre chose. Les journées sont trop courtes pour cela. Trop peu de temps pour la photo, trop peu de temps pour les loisirs créatifs … À mon grand regret …

Samedi dernier, piscine des Casseaux. Entre deux longueurs, un homme s’arrête à côté de moi. Il engage la conversation, avec l’aisance habituelle de beaucoup de personnes de son âge. Trente minutes plus tard et après avoir échangé comme le feraient des amis de longue date, il s’élance pour ses dernières longueurs, « comme ça ça fera cinq-cent mètres ». Malgré ses opérations, sa balle dans le poumon, sa chimiothérapie et les autres « tracas » qu’il a pu subir, cet homme jeune de ses 75 ans vient au bout de ses cinq-cent mètres, et revient me serrer la main avant de sortir de l’eau. Heureux d’avoir rencontré une personne de cette stature. Je souris, avant de replonger …