4 DIAS. Jaune fluo. Génial. Fait chier. Mais génial quand même.
Voilà pour vous qui vouliez un court résumé. Les autres, poursuivez…
Le « fait chier » est pesé, même s’il peut surprendre.
À mon énorme regret, ce billet ne comportera aucune photo. Vous comprendrez plus tard…
J-1. samedi 11 juillet 2009. Préparation. Découverte horrible.
Tout a commencé par un banal diner entre amis. Vin, fromages, charcuteries… Je décide de m’éclipser « assez tôt », aucune de mes affaires m’étant prête pour le départ du lendemain matin. Vive l’organisation
Je rentre (donc), et me mets à l’empaquetage de mes affaires. Confiant, je décide de prendre un peu plus de choses que l’an dernier, à faire rentrer dans le même sac. « Impossible » diront certains (hein ! ^^). Mais, merci maman qui m’a appris toutes les ficelles permettant d’optimiser l’espace à 200%, je fais rentrer ma trousse de toilette, un pantalon, une veste, les sous-vêtements, trois tee-shirts, trois bermudas, le maillot, la serviette, le lot de crèmes, les tongues et d’autres petits accessoires… dans mon petit sac à dos Eastpak. Tellement impressionnant que je décide d’en prendre une photo, pour le souvenir. Je sors mon petit Canon (celui du FIB de l’an dernier), histoire de le dégripper un peu avant de partir. Je l’allume. Je l’alluuume… je l’alluuuume. Non ? Ah ben non. La motorisation semble HS. À dix heures du départ, panique à bord. Je pleure, reprends mes esprits, puis la bombe dépoussiérante. Après moult efforts, rien du tout. Appareil définitivement out. Je vais me coucher complètement frustré.
Jour J. dimanche 12 juillet 2009. Départ. Improbable nuit à Barcelone.
Réveil au chant du coq (ou plutôt au chant du gamin des voisins). L’appareil mort gît encore sur la table de la salle à manger. Il est 9h30. Le train est dans 4 heures. Ni une – ni deux, j’enfourche mon vélo et pars à la recherche d’un quelconque magasin ouvert (un dimanche, c’est pas gagné). Après avoir parcouru tout Bordeaux-centre à fond les pédales pendant une heure, je décide de rentrer, tête basse. Faudra faire avec. Pas d’appareil cette année pour le festival…
Un peu pataud, je m’habille de mon sac, en route pour la gare… Tiens, les ennuis continuent. Le tram est en panne. Allez, faut y aller à pieds. Arrivé, mouillé, je retrouve mes compères pour dix jours, Sophie, Julien, Jean-Baptiste. Let’s go !
[…]
Bordeaux… Narbonne… Barcelone…
« Bippez-nous dès que vous arrivez à Barcelone. Bisous ». Petit texto de Julie, une amie bordelaise qui passe quelques jours dans la capitale catalane avec ses amies. La nuit, qui aurait du être longue (en attendant le bus du lendemain matin), s’est transformée en apéro sur la plage, puis super boîte en centre, près de Las Remblas. Fin de la nuit à 5h. Énorme !
J+1. lundi 13 juillet 2009. Castellòn. Découverte géniale. Benicàssim.
Le temps de filer à la gare routière, d’accompagner Lise qui prend une navette pour l’aéroport, et nous voilà dans notre bus pour Castellòn, dernière étape avant le bus pour la ville du festival.
Ayant un peu de temps devant nous, je convainc mes amis de faire un petit tour en ville, histoire de possiblement trouver un photographe qui pourra peut-être me fournir un appareil pour le festival (beaucoup d’incertitudes). Tours, détours… « Tiens, regarde là ! », 13:58. J’entre dans le magasin, qui baisse son rideau derrière moi. Je ne savais pas que les boutiques fermaient pour la sieste en Espagne ! 14 heures en l’occurrence. Il était moins une ! Et oh ! Un Canon Powershot 720IS ! Le même que j’avais ! Bon, je réfléchis deux secondes (peut-être une seule en fait ), et j’achète. Me voilà paré pour le festival !
Nous prenons finalement notre bus pour Benicàssim. Direction le festival. Le temps de récupérer nos pass, jaune fluo cette année (après le formidable vert de 2008), nous filons au camping planter nos tentes sous la trentaine de degrés environnants. Que faire ensuite ? Première plage ! Première douche en plein air (ça a l’air un peu exhibitionniste de le dire comme ça, mais c’est surtout qu’une douche en plein air, après avoir dansé comme des fous, même à 5 heures du matin, c’est tout simplement géant !). Premier apéro !
À suivre…