CHAOTIC FIB! XV Festival Internacional de Benicàssim, part. 2

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Précédemment…
Si vous n’avez pas lu le précédent billet, il est là… Sinon, procédez de manière naturelle (en passant à la ligne après le point).
(Bien !) Arrivés à bon port au FibCamp, un des trois campings du festival, Bérenger est heureux. Nouvel appareil photo acheté à Castellòn, première plage, premiers apéros, tout va bien dans le meilleur des mondes…

Festival Internacional de Benicàssim

J+2. mardi 14 juillet 2009. Premiers frissons. Une nouvelle arrivante.

♫ Oh Yeah… Rock Robot Rock… Oh Yeah…

Premier réveil sur le camp. Premier petit déjeuner sur le camp. Un agréable goût de déjà-vu : céréales, melon… Le rêve ! Première douche d’après-petit-déjeuner. Déjà-vu. Ou presque. Sur les coups de 11h30, le premier coup retentit, très fortement, résonnant et sonnant les premiers balbutiements d’un festival qui s’éveille : Robot Rock / Oh Yeah de Daft Punk (Alive 2007 / cliquez sur le lien et gardez en fond sonore pendant que vous lisez la suite ;) ) est lancé sur la scène la plus proche. À fond. Brrrr. Tous mes membres tremblent. Ça met un sacré coup d’adrénaline. (rien que de la réécouter sur Deezer pour vous donner le lien, je suis immédiatement transporté. J’en ai quelques larmes…). Une des plus pures et simples façons pour vous lancer dans un festival comme celui-là.
La suite de la journée semble banale à décrire, comparée à ces quelques minutes sous l’eau fraîche en musique. Plage, apéro, puis accueil de Lisa, l’amie de Julien, qui nous arrive tout droit de Londres et qui rejoint notre camp pour le reste des festivités. Bonheur d’être au complet, tous réunis. Re-apéritif (du coup).

J+3. mercredi 15 juillet 2009. Ça chauffe. Ça bronze.

♫ I’m gonna take you out to club showcase… We’re gonna live it up… I promise… Just hold on a little more…

Le bonheur d’avoir Daft Punk au réveil est le même qu’hier. Les frissons sont également identiques. On approche. Ça se sent.
Sinon, une journée quasiment banale : plage, marche, fontaine d’eau, apéro, miam et apéro. C’est l’occasion idéale de flâner au soleil, pour amorcer un fabuleux bronzage doré.
Je décide juste d’abandonner mon portable au fond de mon sac, celui-ci ne passant pas du tout en Espagne (merki SFR ! – et tant mieux ;) ).
La tension à la veille du festival commence à se faire sentir un peu partout, les sons montent, les esprits se lancent, les bières coulent au litre.

J+4. Day one. jeudi 16 juillet 2009. The View / Mystery Jets / Oasis / Glasvegas / Kevin Saunderson.

♫ Get ready now… Get ready now…

Le même réveil, à coup de céréales, de pastèque et de gâteau, de douche et de Daft Punk. Miom !
Bon, ce soir, hors de question de flâner à la plage jusqu’à 20 heures, live il y a (et de toute façon le bronzage a déjà bien démarré) ! Le planning est donc décalé en avant : café, repas, plage, puis retour au camping sur les coups de 17 heures. Il faut bien le temps d’amorcer la soirée proprement. Comment ? Douche et apéro (aaaah ces douches :D ). La sangria aussi est « aaaah ». À 0,80€ le litre, c’est moins cher que l’essence !
Le premier passage du checkpoint d’entrée nous fait jublier, mais pas le temps de traîner, la sangria nous a retenu au camp un poil trop longtemps.
Notre festival s’ouvre en grande pompe sur Escenario Verde (la scène principale) avec The View, un groupe de jeunes écossais qui casse tout (musicalement parlant ^^ ti extrait ici). 45 minutes suffisent à nous mettre sous pression, et en sueur. Bonne entrée en la matière !
Sans transition – ou presque – la scène se change pour accueillir Mystery Jets, qui continue de chauffer la foule (même s’il n’y en avait pas vraiment besoin :) ).
La soirée se poursuit sur la même scène avec Oasis (ai-je besoin de présenter ? Bon, ok…) qui nous entraine pour un show d’1h30. Un live complet, une set-list inédite. Wow wow.
On ne bouge plus, le bermuda en jean est maintenant complètement trempé, et tout ce qu’il y avait dans les poches aussi (portefeuille et sacoche de l’appareil photo…). Han… han…
Quoi ? Déjà ? Eh oui, Glasvegas entre en scène et nous permet de récupérer un peu (petite écoute ici).
Peu avant 4h (du matin), nous terminons avec un live hallucinant de Kevin Saunderson, grand DJ américain, qui nous achève…
Pour une première soirée, c’était chaud !

Tiens, j’ai mal au tibia gauche… Ouille… Ah oui, me rappelle m’être pris un coup pendant la folie d’Oasis. Ça s’est transformé dans la soirée en joli hématome. (note : à ce moment, aujourd’hui quoi ^^, il est encore douloureux. Sacré coup quand même…). Ça commence très fort.

Et ce n’est que le début. Hin-hin…

À suivre…

PS : vous pouvez vous amuser à gagner ce petit blind-test. Le vainqueur aura sa photo dans le dernier billet, dimanche soir. Génial non ? Bon ok…