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Une vision de mes esprit ?

Le monde n’est pas complètement pourri. Non non non …

Les gens ne sont pas tous cons. Non non non …

J’en ai eu la preuve ce week-end.

Haha. Commencer un nouveau billet comme cela, ça promet !

Non non, ne partez pas, cela sera un truc dans ce style qui m’est cher.

Par quoi commencer ?

Ah ! Comment allez-vous ? Vous avez passé un bon mois de janvier, j’espère !? Et encore bonne année ! (puisqu’on peut le souhaiter jusqu’au 31).

À vrai dire, je voulais poster il y a quelques jours un petit mot sur mon état mental. J’ai finalement eu la flemme sur le moment, mais je vais résumer cela …

C’est aussi pour cela que ce billet est un 3-en-1. Trois idées à plusieurs jours d’intervalle, et la flemme de poster autant. Un bon medley.

Une pluie très fine s’abattait sur Bordeaux. Jeudi dernier. En sortant de la piscine after-work, le temps était le même que quelques heures plus tôt, c’est-à-dire « pourri », selon la plupart des gens. Personnellement, moi, je l’adore. Cheveux encore humide, je me suis promené, préférant profiter de l’air véritable, plutôt que celui qui flotte emprisonné dans les rames de tramway. J’ai croisé quelques personnes qui ont du, à raison, me prendre pour un gars vraiment bizarre, ayant le parapluie fermé à la main et visage tourné vers le ciel. J’ai erré quelques dizaines de minutes avant de prendre le tram, la distance restant à parcourir étant encore assez conséquente. J’ai donc eu le temps de me poser quelques questions par rapport à ce conflit qui m’habite, cette opposition enfant / adulte qui me rend si perplexe intérieurement, si complexe extérieurement. J’ai l’impression de tout posséder en double dans ma personnalité, du goût vestimentaire aux loisirs, des envies aux besoins.

Ceci étant posé, n’attendez aucune explication, je n’en ai pas …

Perplexe ? Moi oui :D .

Revenons-en à aujourd’hui. Revenons-en à la (més)aventure. Petit résumé rapide, pour vous expliquer la situation en deux mots : monté à Limoges pour un double anniversaire (encore joyeux, O&A ! ), tempête « Klaus » ravageant de son côté l’Aquitaine. Bon ok, deux propositions.

Le départ pour rentrer sur Bordeaux devait se faire à sept heures, imposant une nuit totalement blanche suite à la petite fiesta. Train un peu en retard, mais ceci, c’est encore « normal » . Arrivé à Périgueux, quasiment à mi-course, j’émerge de mon demi-sommeil, et j’aperçois le conducteur sortir de sa cabine, et nous annoncer très calmement que « nous n’irons pas plus loin ». Point. Bon. Regards désappointés entre voyageurs matinaux. Sortis sur le quai, quelqu’un nous annonce que suite à la tempête, la liaison vers Bordeaux est coupée jusqu’à nouvel ordre. Arrêté préfectoral. Ah. Pas de train, pas de bus, aucun moyen de substitution, « par sécurité » apparemment. Ah. Bon. Qu’est-ce qu’on fait donc ?

En quelques minutes, et avec l’aide de deux compagnons d’infortune, nous montons un plan. Un de ces compagnon s’avère être le président des chorales de Limoges, se rendant à Montpon. La seconde personne, une prof à la retraite, doit se rendre à Bordeaux même. Double co-voiturage en deux temps. Pas mal en dépannage de fortune, non ? Deux heures de route, à parler de tout et de rien, à apprendre, à partager, à découvrir. Deux heures que je n’aurais pas pu rêver meilleures.

J’aime plutôt ce genre d’aventure. Je peste peut-être un peu sur le coup de la surprise (ça par contre, je ne suis pas très fan des surprises), mais ensuite, je me pose, je relativise, je réfléchis, j’estime, j’apprécie. Je ne pense pas être un râleur-né, au contraire :D . En y repensant, si mon boulot me l’avait permis, je serai resté bloqué de plein gré à Périgueux, pour prendre le temps de la visite, de la découverte, même si cela avait été en engageant mes moyens.

Always look on the bright side of life…

En gare de Périgueux

Photo #1: une belle vision de moi-même, je pense. Un brin de lumière, un espoir, entouré d’un canevas impossible à comprendre, qui donne mal à la tête.

Photo #2: petit détail dans la gare de Périgueux. À vous avouer, je ne pensais pas que cette photo puisse jamais servir :D Mais le sujet s’y prête parfaitement, et la réalité m’en encore rattrappée …