Allongé dans le salon, sur le lino, un bras sur le visage, tourné vers la fenêtre grande ouverte. Dehors, les hirondelles tournoient dans le ciel et piaillent fortement. Sans doute une fête quelconque. Genèse.
Non non, je ne suis pas à l’aube du suicide, même si ce prologue en donne l’impression. Ces quelques phrases décrivent juste ce que je pouvais faire avant de me dire « Bon, faudrait que tu te remette à ton blog. Y’a ptetre des gens qui le lisent. » . Bonjour vous !
Photo #1 : petite rue du Temple, Limoges. Pendant l’Urbaka, une sorte de festival du désordre, du bruit et autres frivolités.
Alors ? Alors englué. Ce serait bien le terme, même si « fatigué », « égaré » ou même « embrumé » (ou un combo des trois) feraient parfaitement l’affaire. Englué dans quoi ? Je ne sais pas trop, c’est bien là qu’est le problème. À froid, j’hésite entre la peur du (nouveau) départ qui maintenant se fait quasi-omniprésente (J-12) et cet imperceptible flou qui plane encore sur les semaines qui se profilent.
Tiens, les piaillements ont cessé. Cela surprend, un peu comme le coup du frigo qui s’éteint pendant la nuit. On s’habitue vite à toute forme de perturbation.
Je suis parti pour écrire un de mes billets les plus chiants. Désolé
Oui, je disais, exit Le Studio Vert, bonjour l’avenir. Sur le papier, cela se passera comme ça. Sur le papier. J’ai bien quelques clés en main, mais je préfère me réserver jusqu’au dénouement final. Le tomber du rideau. Là où tout s’éclaire. Chers Lecteurs du blog, vous en serez parmi les premiers informés. Petits veinards. Je peux bien vous donner quelques noms de ville, comme ça : Toulouse, Bordeaux, Liège, Luxembourg, Nice … Vous êtes bien avancés.
Tiens, pourquoi cette photo ? Je ne sais pas. Enfin si, mais ce que je ne sais pas c’est si la cause en est le beau temps, les températures, l’approche de la période des vacances (pour ceux qui en ont), la reprise de contact avec certains amis … Bref, je rentre à nouveau dans une période « Tunisie ». Partir, m’y installer, y vivre, y travailler. Cela me trotte dans la tête, même si la période en elle-même ressemble plutôt à une lubie passagère. Cela passera surement avec le temps, comme tout, mais j’en suis à me demander sérieusement (sérieusement pour la première fois) si cela me tenterait de retourner dans le nord tunisien, si une proposition pouvant m’y amener se présentait. La réponse actuelle (hum, le 29 juin 2008 à 22:35) est positive. Je ne sais pas trop quoi faire. Cela m’avance bien.
Voilà, je vous avais prévenu en court de route, billet chiant. Et par ailleurs, je me rend compte que la plupart des derniers billets n’ont servi que de vide-pensées. Où sont passé mon légendaire sens de l’humour, mon inextricable force d’incision et de prise de position ? Je vous le demande …
Retrouvez aussi l’intégralité de mes photos de Tunisie dans l’album Tunisia de ma galerie Flickr