Suite du billet Nouveau départ (6/7).
Samedi 7 août, 8h15. Décidément, la grasse-matinée et moi, ça fait beaucoup.
Je m’éveille doucement à cette nouvelle journée. Le soleil est doux, la chaleur agréable. Je décide de profiter de ce dernier samedi.
Déjeuner au bord du Gardon, je lézarde sur la plage de galets. Petit coup de soleil .
16 heures, je fais un des derniers pouce levé pour me rendre à Uzès. Je ne veux pas partir sans y faire un dernier passage.
Je me promène. Je m’assied une dernière fois à cette table au café « À côté ». J’ai la sensation qu’elle m’appartient. Même café, même table, même serveuse. Intemporel.
Je m’apprête à partir quand une voix familière m’appelle : Anouk et une amie sont assises à une table voisine. Rencontre fortuite. Je suis heureux de les revoir une dernière fois également. Petit diabolo-menthe, à discuter de tout et de rien. Le temps est agréable.
Je rentre à Collias à pieds. J’ai le temps, et j’aime le prendre à barouder.
Je reçois un appel de Yann dans la soirée. Il a un train à prendre à Nîmes demain. Il se propose de me récupérer avec Catherine pour m’y conduire. Pas besoin de faire du stop. Un poids en moins.
Dernière nuit.
Dimanche 8 août. Réveil à 7 heures. Je plie les bagages, je range la tente, en plaisantant avec un gars passant, riant de me voir plier cette 2 secondes de Décathlon. « 2 secondes à ouvrir, 20 minutes à plier ». Heureusement, j’ai le coup de main, et 3 petites minutes me suffisent.
Café, pain au chocolat, croissant à une table du restaurant. Le vue sur Collias, le pont, le Gardon est sublime. La matinée est vraiment agréable. Je discute avec une dame pendant une petite heure. J’aime le camping pour ça : même seul à camper, j’arrive à trouver des personnes intéressantes, et passer des moments sympathiques.
Je retrouve Yann et Catherine sur les coups de 9 heures. La chance me sourit, je suis heureux d’effectuer ce dernier voyage en leur compagnie. La route est belle. Dernier café à Nîmes. Nous nous disons au revoir. Yann prend son train, je me dirige vers le quai B.
Le Téoz arrive, j’embarque.