Je redoute déjà la teneur lourde des mots qui vont suivre.
Dernière nuit à Paris, dans un de ces ultimes moments de réconfort avec mes amitiés françaises. Ces dix jours n’ont été qu’une succession incessante de hauts et de bas, de retrouvailles suivies de séparations, de rires et de larmes. Limoges, Bordeaux, Paris… ces villes, qui ont de l’importance à mes yeux par les gens qui y sont, semblent se détacher et s’éloigner lentement. J’ai peur.
J’ai vu beaucoup de mes amis prendre de nouveaux départs, cœurs ouverts, tournés vers le futur. Je me demande aujourd’hui pourquoi je ne retrouve pas en moi cette apparente facilité.
This is love
Cap d’Agde, sur la plage, le 9 mai 2008, 17:35:40.
…
Se séparer, pour, je l’espère, mieux… se retrouver.