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Prononcez « Lim-bé ». La ville est sur la partie anglo-saxonne du Cameroun, pas d’accentuation donc :) .

Week-end au pays des voitures « SW » (« South-West »), dans la région du Sud-Ouest donc, à 70 km de Douala (la région est plus au Nord que Douala ou que la région de l’Océan, mais on appelle ça quand même le Sud-Ouest).

Limbe est une petite ville côtière, au pied du Mont Cameroun, partagée entre océan et volcan.
Volcan oui. Le Mont Cameroun en est un, culminant à 4 095 m (à noter), encore actif (en sommeil pour le moment). Sa dernière grande coulée de lave, très récente, remonte à 1999 et a laissé quelques traces encore visibles : la route partant de Limbe vers l’Ouest est encore coupée par une langue sèche de basalte d’une dizaine de mètres de haut.

 

Limbe, et la plage de sable noir

Sur le port de Limbe. Un ponton inaccessible, une place souillée par l’activité… au loin, le Petit Mont Cameroun, au pied de son grand-frère dont on apprécie la pente naissante…

De l’autre côté du Petit Mont Cameroun, une partie plus touristique. De longues plages de sable volcanique noir…

… font face à un Océan venant se jeter sur des côtes qui semblent encore bien sauvages.

16 h 56 seulement. Pourtant, le soleil est déjà bien bas et dore tout le paysage.

On apprécie alors le temps, la vue…

… l’instant.

Ici, on vous tire le portrait de façon moderne. Photo-minute dans un lieu où le temps semble s’effacer.

Ici aussi de bien étranges choses dans les arbres. Il s’agit de nids, véritables cocons tressés. On s’y sentirait presque à son aise…

Jour 2
La coulée de lave

Arrêt rapide sur la route du retour. Curiosité naturelle : la langue de lave descendant du Mont Cameroun.

En haut de la coulée de lave.

Langue de basalte reconquise en vert, contrastes avec la palmeraie qui a dû céder du terrain. Au fond, on devine l’Île de Nouvelle Guinée.

Escalader la coulée de lave.

Une nouvelle photo de route. Je ne sais pas pourquoi, j’aime ces photos. Ouverture, mouvement, esprit de découverte, d’inconnu, de ne pas savoir ce qu’il y aura au bout du chemin…
Qui sait, j’en tirerai peut-être une vraie collection, un jour.

N3 : Idenao – Limbe.