C’est assez drôle pour moi de republier cette photo. (hohohihiha). Je pense que chacun d’entre vous l’a déjà aperçue au moins une fois sur un coin de mon blog, quelque part dans mon (feu) site, encadrée dans l’appartement ou chez un(e) ami(e), au milieu de ma galerie Flickr… Et pour cause. En plus d’être l’une des photos (non pas dont je suis le plus fier mais) parmi les plus (re)présentées de mon travail, c’est LA photo la plus vue dans ma galerie Flickr, avec pas loin de 6.000 paires d’yeux qui se sont posées dessus.
Back to the mirror, retour en 2008. Épisode 12.
De l’autre côté du miroir
Bordeaux, sur le Miroir d’Eau, Place de la Bourse, le 27 août 2007, 18:47:13.
Fin de stage au Studio Vert. Après trois mois de travail, rien de tel qu’un bon grand week-end dans la ville de mon cœur : Bordeaux. 2h36 de train le samedi, me voilà à 17h31 à la Gare Saint Jean. Quelques photos, beaucoup de repos.
Dimanche, direction l’Océan au petit matin. Un petit trip vers Lacanau, comme d’habitude : à vélo. Le sable, les vagues. J’aime ! Retour de nuit sur la ville.
Lundi calme dans la cité girondine. Réveil aux aurores, un bon petit déjeuner pour un programme de promenade et de shopping. En fin d’après-midi, paré d’une chemise et d’un bermuda, de rigueur pour cette chaude journée, je me dirige vers les quais et le miroir d’eau. Depuis son installation en 2006, c’est un lieu que je fréquente régulièrement, tant son aspect que le bien-être qu’il procure dans une chaleur comme celle-ci.
18h34, je fais ma première photo de la journée, sur le miroir. Inintéressante. Les cinquantes autres resteront aussi dans mon (vaste) placard photographique. 18h47, tout est là. Le cadre, les personnes, le miroir. Tous les acteurs sont en place pour me permettre de réaliser cette photographie. LA photographie. Retravaillée pour REC, oubliant le Palais de la Bourse en arrière-plan (photographie originale sur Flickr) et ce ciel trop neutre et délavé, elle prend une nouvelle dimension. Un monde différent, non pas moins réel mais plus irréel, plus difficile à appréhender. Vous voilà sorti(e) de nulle-part, de l’autre côté du miroir.