Bérenger Zyla, Photographer

Nouveau départ (6/7). Touche finale.

Suite du billet Nouveau départ (5/7).

Vendredi 6 août. Cinquième et dernière journée de stage.

Réveil serein. Dernière journée de stage, nous flânons un peu au camping.
Arrivée sur la route. Un des derniers stops matinaux. Quelques minutes d’attente, et une main me fait signe depuis une voiture. Je la connais ! Retrouvailles avec Antoine, Élodie et leurs filles (mes stoppeurs du premier jour). Je leur parle de notre semaine, de nos aventures. Très drôle de terminer le stage avec eux.

Nous arrivons rue Duhoda sur les coups de 10 heures, cafés et viennoiseries à la main. On ne déroge pas aux règles !

Salutations, discussions, et il faut se mettre au travail. Je récupère mes photos, que je n’ai pas encore vues. La découverte est agréable, je suis plutôt content du résultat .

Les photos sont étalées sur le plan de travail. Dans leur ordre définitif.

Je réfléchis à la forme de l’objet. L’idée initiale était de rassembler chaque tableau en triptyque. Un passe-partout avec trois ouvertures pour chaque ensemble. J’en discute avec Yann, qui me soumet une autre voie : un passe-partout par image, les triptyques rassemblés et collés entre deux, comme des accordéons. J’aime beaucoup. Cela renforce l’histoire, car une seule photo ne serait visible à l’ouverture.

Je potasse l’idée et vadrouille entre les ateliers, voir ce que chacun fait. Quelques photos souvenir au passage.

Jérémy découpe ses images.

J’effectue diverses tâches inutiles, et l’heure du repas arrive. En même temps, en arrivant à 10 heures, la matinée est vite passée. Tout le monde s’installe autour de la table pour un apéritif. Le dernier ensemble.

Yann et Anouk.

Jacques.

Jérémy.

Liliane.

Françoise.

Michèle.

Pierre.

Agnès.

Vous connaissez maintenant tout le monde .

Repas divin, café. Je quitte la table en premier, je suis le seul qui n’ai pas encore commencé à assembler ses photos ! J’ai du pain sur la planche.

Quelques calculs dans mon carnet, mes passe-partout feront 184mm de côté. Je me saisis des planches, les découpe au cutter. Catherine ne monte ensuite comment effectuer proprement les ouverture en biseau avec une lame inclinée à 45°. Chouette !

Je taille ainsi mes 9 planches. J’évide les centres. Ça, ça fait les bras.

Je m’installe ensuite sur la table lumineuse pour caler mes images avant de les scotcher.

Je colle enfin les passe-partout entre eux. Les triptyques naissent. Je les referme avec un arrière de Canson. Ils sont prêts.

Ces quelques tâches, très répétitives car à refaire 9 fois m’amènent sur les coups de 17 heures. L’après-midi est quasiment bouclé.

Nous nous installons à l’extérieur pour débriefer. Pierre et Jérémy, qui a un train à prendre pour rentrer à Bordeaux, doivent partir tôt. Chacun a le travail des autres en main, pour observer, découvrir, critiquer. L’instant est magique. Nous passons presque deux heures à discuter des réalisations.

J’y retourne enfin, même si le stage est officiellement terminé. Il me reste à créer un fourreau pour ranger mes tableaux. Reprise des cotes, corrections, découpe, création d’un faux-fond (je n’ai pas choisi de faire simple ), collage. 21h10. Mon projet est enfin complet.

13:33 est terminé. « 13:33 ». Ce titre, réfléchi tout l’après-midi, reflète à mes yeux le projet dans son ensemble. Heure de rendez-vous, nombre de photos (3-3-3-1)… les significations sont assez nombreuses dans mon esprit .

Il est l’heure de se séparer. Au-revoir. Nous prenons un dernier verre en ville avant de rentrer dans nos foyers respectifs.

Voici les tableaux, dans leur version « numérique ». La réalisation tangible, photo et papier, a une dimension supplémentaire que vous apprécierez en passant me voir .




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